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Job d'été 2012 à Remscheid
( Antoine Louarn )

Meine Erfahrungen
in deutschen Kindergärten


Einleitung :

In diesem Sommer habe ich 4 Wochen in Kindergärten unserer Partnerstadt Remscheid gearbeitet, die ersten 3 Wochen in der Kindertagesstätte Vieringhausen, die letzte Woche in dem integrativen Kindergarten Fürberg.

Warum habe ich in Deutschland gearbeitet?  Zuerst um meine Deutschkenntnisse zu verbessern, aber auch um eine neue Erfahrung zu machen. Letztes Jahr habe war ich in Chemnitz im Rahmen des „Brigitte Sauzay“ Programms und der Job in Remscheid war für mich eine logische Folge.

Was ist ein Kindergarten? Bevor man in die Grundschule kommt, geht man in Deutschland in den Kindergarten. Dort kann man spielen und lernt ein paar Sachen, wie zum Beispiel schwimmen.

In diesem Bericht möchte ich über meine interessante Arbeit erzählen.


Premier jour au Kindergarten et son organisation :

Moi et mon camarade, nous avons été conduits au jardin d’enfants à huit heures par Monsieur Wenke (un des responsables du comité de jumelage entre Quimper et Remscheid). Il nous a présentés à la directrice. Elle a conduit chacun de nous dans son groupe respectif. Le mien s’appelait le ‘Rabengruppe’, soit le groupe des corbeaux. Dans chaque groupe se trouvaient  trois animateurs, il y avait aussi une cuisinière, parfois deux pour l’ensemble des enfants. Une femme de ménage assurait la propreté de l’établissement. Dès le début le courant est bien passé avec l’équipe et je me suis dépêché de travailler…

Les activités dans le Kindergarten :

Dans le premier lieu où j’étais, j’ai beaucoup plus joué avec les enfants car ils étaient moins intimidés par moi. Les activités étaient les suivantes : jouer au lego ou aux jeux de société, bricoler, peindre et beaucoup d’autres choses encore. Les enfants allaient aussi jouer dehors et faisaient du vélo ou encore de l’escalade. En cas contraire, si le temps était mauvais, ils allaient dans une salle similaire à un préau où ils jouaient sur des tapis, au foot. Quand le temps le permettait, nous allions en promenade avec le jardin d’enfants vers une aire de jeux. Les plus petits d’à peine deux ans arrivaient à marcher la moitié du chemin, mais sinon une poussette était prévue. La dernière semaine, nous avons fait une surprise aux enfants, on est allé jusqu'à une marchande de glace et chacun a pu se régaler. Plus tard même, les plus grands ont eu une surprise, le personnel et les enfants nous ont préparé un petit déjeuner français et nous ont aussi confectionné des t-shirts à l’effigie de notre groupe. Pour le mien c’était le groupe des corbeaux. 




Ballade un vendredi matin vers un parc de jeux.

Une journée type :

8h : Arrivée au Kindergarten :
8h - 8h30 : Nous restions attendre que les enfants arrivent, tous les groupes étaient réunis.
8h30 : Direction dans nos groupes respectifs, les enfants jouent et les adultes s’occupent du petit déjeuner.
9h : Regroupement de tout le groupe, pour préparer la journée. Les enfants chantent avec les adultes, et un jeu commun est proposé par les adultes.
9h - 9h45 : les enfants déjeunent à tour de rôle, les autres jouent. Les animateurs aident les plus petits à manger et s’occupent des autres qui ne mangent pas seuls.
9h45 -12h30 : Les enfants peuvent jouer à l’intérieur, ou ils vont dehors. Je jouais en général avec eux et je devais les surveiller.
12h45 : Repas de midi, exemple de plat : soupe de légumes, boisson : thé et eau.
13h - 14h : Moi et l’autre Français avions une heure de pause pour manger  ou nous reposer.
14h - 16h : Les enfants partaient avec leurs parents à partir de 14h. Les activités étaient les mêmes que le matin, à la distinction qu’ils devaient sortir s’aérer un peu dehors.
16h : La journée de travail s’achève, je pouvais après aller par exemple à la piscine avec l’autre Français.
Le programme n’était pas tout à fait le même dans le second jardin d’enfants, car tous les enfants n’étaient pas revenus de vacances. Ils n’étaient que six alors qu’ils auraient dû être soixante.


Integrativ-Kindergarten :

Le deuxième jardin d’enfants n’était pas tout à fait comme le premier, en effet il accueille des enfants handicapés mentalement ou physiquement. Mais pour les intégrer ils sont mélangés avec des enfants "normaux", les groupes sont constitués de 10 enfants dits ‘normaux’ et de 5 ayant des difficultés. Je trouve cela très intéressent car les enfants handicapés peuvent se sentir considérés comme les autres, mais aussi pour les enfants ‘normaux’ car cela permet une ouverture d’esprit et évite les préjugés dans le futur. Quelques-uns pourront espérer rejoindre un cursus scolaire normal.
Les structures de l’établissement étaient adaptées aux petits enfants handicapés, il y avait par exemple plus de jeux pédagogiques que dans le premier et ils étaient plus simples à comprendre, les règles étaient réaménagées. L’encadrement a bénéficié d’un parcours différent, ils apprennent par exemple à comprendre le comportement des enfants, à les rassurer quand ils perdent, ou quand ils ne se sentent pas bien. Les biens matériels étaient aussi adaptés aux handicapés. Par exemple il n’y avait pas d’escalier comme dans le premier. Il n’y avait presque pas de jeux en hauteur pour éviter les chutes. Il y avait en plus des animateurs une thérapeute.
    
Mes activités le week-end :

Elles étaient très diverses, nous pouvions aller faire du sport avec l’autre Français, je profitais du Freibad, piscine découverte, qui remplaçait un peu la mer. Nous avons fait quelques visites, comme le château de Schloss Burg qui se situe à Solingen, et des randonnées avec les familles. J’ai aussi visité certaines villes telles Wuppertal, Aachen ou Paderborn. Ayant des amis en Allemagne, j’allais leur rendre visite le  week-end.  J’ai aussi goûté aux spécialités allemandes comme les gaufres du Bergisches Land, les Printen de Aachen. Parfois je suis allé aussi dans les Biergarten ou les Eis-Café qui remplacent nos cafés ou bars.

Les points positifs  de cette expérience :

Tout d’abord ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est l’accueil qui m’a été réservé. Les individus ont su me mettre à l’aise tout de suite. Les enfants ne se sont pas arrêtés à la barrière de la langue, ou ont mis un petit moment pour comprendre que j’étais Français. Une petite fille m’avait même dit « Je n’ai que 4 ans mais je parle déjà mieux l’allemand que toi. » Cela était assez révélateur pour montrer qu’il ne savait pas ce qu’était la France. J’ai trouvé aussi très positif que les animateurs s’intéressent à notre langue et nous ont demandé d’apprendre des mots en français aux enfants. Nous avons par exemple compté jusqu'à dix ou appris les mots basiques tels « bonjour » ou encore «  merci », « s’il vous plait ». Ils ont appris aussi  un petit peu la chanson "frère Jacques". Un climat très cordial voire amical s’est même tissé avec les responsables et il nous arrivait même de communiquer en dehors des horaires de travail par internet…. J’étais toujours content d’aller le matin travailler, je ne voyais pas le temps passer dans le jardin d’enfant. Je n’avais pas le sentiment de ‘gâcher’ mes vacances comme certains avaient pu me le dire avant mon départ de France. Puis pour moi le dernier point positif est que cette expérience à été très enrichissante, j’ai enfin pu découvrir le milieu du travail, un environnement doublement étranger tant par la langue que par le contexte strictement professionnel. Enfin cela m’a permis de bonifier mon expérience de l’an passé, un séjour de plus de deux mois à Chemnitz dans le cadre du programme Brigitte Sauzay.
    
Les quelques points négatifs :

Ils sont très peu nombreux car pour moi la grande majorité de cette expérience est positive. Mais ce qui n’a pas été toujours facile était d’expliquer aux petits ce qu’il fallait faire et ne pas faire, même si cela s’est amélioré au fur et à mesure. Le second point négatif est que dans le second jardin d’enfant, hélas nous sommes tombés lors d’une semaine de reprise  où il n’y avait que 6 enfants au lieu des 60 habituellement présents. Comme c’était les vacances les activités étaient aussi réduites, ils entreprenaient beaucoup moins de projets comme de la peinture ou du bricolage.

Fazit:

Auch wenn Erzieher nicht  mein Berufswunsch ist, hat mir die Arbeit mit den Kindern großen Spaß gemacht. Es war eine sehr gute Erfahrung. Ich habe noch Kontakt mit den deutschen Kollegen über Facebook und Email oder wir schreiben uns Postkarten. Ich habe eine Einladung für nächstes Jahr bekommen. Ich kenne meine Gastfamilie schon seit langer Zeit, alles war wunderbar. Ich hoffe, ich kann im nächsten Jahr wiederkommen.



Moi et mon camarade français ayant reçu en cadeau un t-shirt à l’effigie de notre groupe.



Antoine, septembre 2012